L'Ouganda réfléchit à l'idée de créer ses propres plateformes de médias sociaux. Mais les utilisateurs des médias sociaux et les critiques du gouvernement y voient un effort potentiel pour contrôler la liberté d'expression.
Facebook et Twitter devraient se préparer à la concurrence de l'Ouganda. Sans nom pour le moment ni date à laquelle les nouveaux services seront opérationnels, l'Uganda Communications Commission prévoit de lancer ses propres plateformes de médias sociaux. Le directeur de la Commission, Godfrey Mutabazi, dit que l'Ouganda compte de nombreux jeunes qui ont mis au point des innovations et des applications qui peuvent être déployées pour servir la population.
Nicholas Opiyo, directeur exécutif de Chapter Four Uganda, une organisation locale de défense des libertés civiles, affirme que l'Ouganda ne cherche pas à développer son propre espace de médias sociaux parce qu’il apprécie le pouvoir d'innovation des médias sociaux. Il craint un but plus sombre.
"Des études récentes ont montré que le gouvernement de l'Ouganda est maintenant impliqué dans le filtrage actif d'informations particulières, à savoir : des informations sur la corruption, sur les relations homosexuelles, les politiques gouvernementales critiques, voilà ce qu’ils essaient de faire… Parce que la plus grande menace pour ce gouvernement maintenant est une population informée", affirme M. Opiyo.
Facebook et Twitter devraient se préparer à la concurrence de l'Ouganda. Sans nom pour le moment ni date à laquelle les nouveaux services seront opérationnels, l'Uganda Communications Commission prévoit de lancer ses propres plateformes de médias sociaux. Le directeur de la Commission, Godfrey Mutabazi, dit que l'Ouganda compte de nombreux jeunes qui ont mis au point des innovations et des applications qui peuvent être déployées pour servir la population.
Nicholas Opiyo, directeur exécutif de Chapter Four Uganda, une organisation locale de défense des libertés civiles, affirme que l'Ouganda ne cherche pas à développer son propre espace de médias sociaux parce qu’il apprécie le pouvoir d'innovation des médias sociaux. Il craint un but plus sombre.
"Des études récentes ont montré que le gouvernement de l'Ouganda est maintenant impliqué dans le filtrage actif d'informations particulières, à savoir : des informations sur la corruption, sur les relations homosexuelles, les politiques gouvernementales critiques, voilà ce qu’ils essaient de faire… Parce que la plus grande menace pour ce gouvernement maintenant est une population informée", affirme M. Opiyo.