Arrêtés le 12 mai dernier puis placés sous mandat de dépôt, le célèbre bloggeur Azyz Amami, avec son ami le photographe Sabri Mlouka, devrait finalement être libéré alors qu'ils risquaient de 1 à 5 ans de prison pour consommation et détention de cannabis.
En Tunisie, la justice a finalement ordonné un non-lieu après une audience fleuve vendredi dernier où des dizaines de soutiens avaient été mobilisés. « On a essayé de toucher à l'image d'Azyz Amami, de faire croire que c'est un criminel. Mais une partie de la justice a démontré son indépendance », s’est félicité Ghazi Mrabet l'un des avocats du blogueur.
Les policiers de la Goulette avaient arrêté Azyz Amami près de Tunis, les mêmes policiers qu'il accusait, il y a peu, d'avoir eux-mêmes brulé leur commissariat durant la révolution pour en faire disparaître les archives. Azyz Amami défendait également les Tunisiens poursuivis pour avoir dégradé des bâtiments durant cette période. « Une affaire montée de toutes pièces pour faire taire la jeunesse mobilisée », résumait un autre blogueur venu le soutenir.
En Tunisie, la justice a finalement ordonné un non-lieu après une audience fleuve vendredi dernier où des dizaines de soutiens avaient été mobilisés. « On a essayé de toucher à l'image d'Azyz Amami, de faire croire que c'est un criminel. Mais une partie de la justice a démontré son indépendance », s’est félicité Ghazi Mrabet l'un des avocats du blogueur.
Les policiers de la Goulette avaient arrêté Azyz Amami près de Tunis, les mêmes policiers qu'il accusait, il y a peu, d'avoir eux-mêmes brulé leur commissariat durant la révolution pour en faire disparaître les archives. Azyz Amami défendait également les Tunisiens poursuivis pour avoir dégradé des bâtiments durant cette période. « Une affaire montée de toutes pièces pour faire taire la jeunesse mobilisée », résumait un autre blogueur venu le soutenir.