En mai dernier, les blogueurs tanzaniens ont perdu un procès en appel qui avait temporairement suspendu un nouveau règlement accordant à l’Autorité de Régulation de la Communication du pays des pouvoirs discrétionnaires pour censurer le contenu en ligne.
Officiellement dénommé le Règlement 2018 sur les communications électroniques et postales (contenu en ligne), il fait partie des efforts du gouvernement tanzanien pour contrer les discours haineux et les fausses informations en ligne. Le problème c’est que cette Loi contraint les créateurs de contenu en ligne (sites de médias traditionnels, chaînes de télévision et radio en ligne, mais aussi blogueurs individuels et podcasteurs) à payer environ deux millions de shillings tanzaniens (930 dollars américains) en frais d'inscription et de licence.
Ils doivent également stocker les données des contributeurs pendant 12 mois, identifier leurs sources et divulguer les sponsors financiers. Les cybercafés doivent installer des caméras de surveillance, et tous les propriétaires d'appareils mobiles électroniques, y compris les téléphones, doivent les protéger avec un mot de passe.
Le non-respect de la réglementation - qui interdit également le contenu en ligne « indécent », « agaçant » ou qui « conduit à des troubles publics » - entraînera une amende de cinq millions de shillings tanzaniens (2 202 dollars), une peine d'emprisonnement de pas moins d'un an, ou les deux.
Ces nouvelles réglementations forcent déjà les jeunes créateurs de contenu - surtout les plus pauvres – à cesser leurs activités en ligne.
Officiellement dénommé le Règlement 2018 sur les communications électroniques et postales (contenu en ligne), il fait partie des efforts du gouvernement tanzanien pour contrer les discours haineux et les fausses informations en ligne. Le problème c’est que cette Loi contraint les créateurs de contenu en ligne (sites de médias traditionnels, chaînes de télévision et radio en ligne, mais aussi blogueurs individuels et podcasteurs) à payer environ deux millions de shillings tanzaniens (930 dollars américains) en frais d'inscription et de licence.
Ils doivent également stocker les données des contributeurs pendant 12 mois, identifier leurs sources et divulguer les sponsors financiers. Les cybercafés doivent installer des caméras de surveillance, et tous les propriétaires d'appareils mobiles électroniques, y compris les téléphones, doivent les protéger avec un mot de passe.
Le non-respect de la réglementation - qui interdit également le contenu en ligne « indécent », « agaçant » ou qui « conduit à des troubles publics » - entraînera une amende de cinq millions de shillings tanzaniens (2 202 dollars), une peine d'emprisonnement de pas moins d'un an, ou les deux.
Ces nouvelles réglementations forcent déjà les jeunes créateurs de contenu - surtout les plus pauvres – à cesser leurs activités en ligne.