Le 4 février 2024, les Forces de soutien rapide (RSF) ont attaqué les principaux commutateurs des trois sociétés de communications opérant au Soudan (Zain, MTN Soudan et Sudatel) à Khartoum et ont ordonné, sous la menace d'arme, aux ingénieurs travaillant dans ces quartiers généraux de couper toutes les communications et tous les services Internet dans tout le Soudan.
Ainsi depuis le 4 février, tous les services téléphoniques, Internet et associés sont totalement coupés dans l’ensemble du Soudan. La situation est encore exacerbée par l'interdiction des services Internet par satellite au Soudan, imposée par l'Autorité soudanaise de régulation des télécommunications et de la poste.
La coupure complète des communications augmente actuellement les risques résultant de la guerre en cours et constitue une menace supplémentaire de commettre davantage de crimes et de violations contre plus de 40 millions de Soudanais assiégés dans le pays ; plus d’un quart d’entre eux sont forcés de quitter leurs foyers en raison de l’enfer de la guerre, dans un contexte d’interdiction totale d’accès à toute information relative à leurs conditions et à leur sécurité.
La perte totale des communications a également entravé tous les efforts visant à coordonner l'acheminement de l'aide humanitaire, dont plus de 25 millions de Soudanais ont un besoin urgent et vital, selon les statistiques des Nations Unies.
Ainsi depuis le 4 février, tous les services téléphoniques, Internet et associés sont totalement coupés dans l’ensemble du Soudan. La situation est encore exacerbée par l'interdiction des services Internet par satellite au Soudan, imposée par l'Autorité soudanaise de régulation des télécommunications et de la poste.
La coupure complète des communications augmente actuellement les risques résultant de la guerre en cours et constitue une menace supplémentaire de commettre davantage de crimes et de violations contre plus de 40 millions de Soudanais assiégés dans le pays ; plus d’un quart d’entre eux sont forcés de quitter leurs foyers en raison de l’enfer de la guerre, dans un contexte d’interdiction totale d’accès à toute information relative à leurs conditions et à leur sécurité.
La perte totale des communications a également entravé tous les efforts visant à coordonner l'acheminement de l'aide humanitaire, dont plus de 25 millions de Soudanais ont un besoin urgent et vital, selon les statistiques des Nations Unies.